6 mars 2018
Une série de tables rondes autour des jeunes collectionneurs d'art s'est tenue au siège d'AXA. Évolutions de la sphère culturelle, tendances du marché de l'art, nouveaux usages des jeunes collectionneurs… Quels sont les principaux points à retenir de ces discussions ?
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Lancée par un agent général lié à AXA France, Frédéric de Clercq (spécialisé en assurance du secteur de l’art et des particuliers (très) fortunés), et soutenue par AXA Art, le leader mondial de l’assurance en art et en lifestyle, cette première édition de tables rondes visait à mieux comprendre les besoins évolutifs des jeunes collectionneurs. Le 31 janvier dernier, cet événement a rassemblé plus de 300 personnes issues d’horizons très divers : jeunes collectionneurs, bien entendu, mais aussi marchands d’art, galeristes, représentants de salles de ventes aux enchères, de musées ou de foires artistiques, et représentants du gouvernement. Cette conférence s’est appuyée sur la thèse de doctorat de Thibault Bissirier, étudiant à l’École du Louvre.
L’évolution du marché de l’art remet largement en question les business models des galeries, des marchands d’art et autres salles de vente. Le nombre des jeunes collectionneurs, qui représentent entre 15 % et 25 % de l’ensemble des collectionneurs d’art, permet de donner un aperçu de l’avenir de ce marché.
Frédéric de Clercq
Agent AXA
Afin de mieux anticiper les changements intervenant dans ce secteur, il est important de se concentrer sur les générations qui constituent la clientèle de demain, de savoir si leurs usages diffèrent de ceux de leurs aînés et, si oui, de quelle manière.
Grâce à ces discussions et aux nombreuses interventions de jeunes collectionneurs célèbres, tels que Nicolas Laugero-Lasserre, Hélianthe Bourdeaux-Maurin, Joseph Kouli, Sébastien Peyret ou Clément Thibault, nous avons pu définir plusieurs caractéristiques communes aux jeunes collectionneurs. S'ils ont parfois des moyens financiers plus limités, ils partagent cependant la même curiosité et le même désir d'être à l'avant-garde. Leurs comportements d'achat privilégient la découverte et une plus grande prise de risque, comparativement à leurs aînés.
Pourtant, les jeunes collectionneurs ne sont, au fond, pas si différents des autres : ils soutiennent et mettent en avant les artistes dont ils achètent les œuvres. Leurs acquisitions se font généralement en direct dans les ateliers d'artistes, où les prix sont plus bas, et dans les galeries, où ils viennent chercher des conseils et un rapport de confiance, plutôt que sur Internet ou dans des salles de vente, souvent plus onéreuses. Ils recherchent en priorité le dialogue et la rencontre. L'utilisation d'Internet est plutôt réservée à la recherche d'informations sur les œuvres d'art, et à la communication avec les artistes et le public.
Sylvie Gleises
Directrice Générale AXA ART Europe du Sud et de l’Ouest (2015-2019)
Notre priorité est de combattre les idées reçues : assurer une collection d'art devrait être un geste simple, transparent et au juste prix. Nous devons éclairer les jeunes collectionneurs sur les avantages qu'il y a à assurer leur collection.
AXA ART France a développé, entre autres, Art One
, un produit tout-risque flexible et très simple d'utilisation pouvant couvrir jusqu'à 500 000 € d'œuvres d'art pour une prime fixe de 1000 € sans franchise. Une formule intéressante pour les collectionneurs débutants qui cherchent une solution pratique et intuitive leur permettant de développer leur collection sans effectuer de déclaration à chaque nouvelle acquisition, dans la limite du capital garanti. Cliquez ici pour en savoir plus.