2 octobre 2017
6 minutes
Chez AXA, nous sommes convaincus que chacun d’entre nous doit pouvoir vivre une vie meilleure, quels que soient ses choix. Croyez en vous et dans vos objectifs, et comptez sur nous pour vous aider à surmonter les difficultés, et à saisir les opportunités qui se présentent en cours de route.
Juste à l’est de Katmandou, un groupe d’enfants népalais s’amuse sur la splendide place Durbar, à Bhaktapur. Les touristes admirent le merveilleux paysage et les pagodes antiques. Soudain, des nuées d’oiseaux s’envolent et assombrissent les nuages. Le sol commence à trembler sous les pieds avec un grondement qui devient bientôt assourdissant. Les bâtiments centenaires titubent, un toit cède et s’effondre, en soulevant tant de poussière qu’il devient impossible de voir.
Samedi 25 avril 2015, le Népal a dû faire face à la pire catastrophe naturelle dans le pays depuis 80 ans. L’épicentre du tremblement de terre de magnitude 7.8 était situé à 77 kilomètres de Kathmandu, la région la plus peuplée du pays. Ses conséquences ont été désastreuses.
Shaun Boulter, le directeur régional de la sécurité pour les solutions Global Secure d'AXA, se promène en ville quand son mobile vibre dans sa poche. Il répond et un membre de son équipe lui résume les événements qui se déroulent au Népal. Même s’il sait que des protocoles stricts sont prévus pour ce genre d’incident, des protocoles qu’il a contribué à développer, il est aussi bien conscient que son équipe va vivre des moments difficiles dans les prochains jours.
Une équipe de crise est immédiatement activée à Hong Kong et coordonne la réponse à la crise avec les bureaux de New Delhi : il s’agit d’envoyer au plus vite des équipes médicales et opérationnelles sur place pour assister nos clients dans la zone.
À des milliers de kilomètres, Aurélie Madina, la responsable processus au service médical d’AXA Assistance à Châtillon, en France, est de service ce jour-là. Elle a entendu parler du séisme avant d’arriver au travail. Avec ce genre d’événement, on sait qu’on va avoir des cas, mais on ne sait pas combien, ni leur gravité ...
Elle continue : Ce n’est jamais le premier jour qui est le pire, c’est généralement le lendemain lorsque vous commencez à recevoir des coups de fil, des détails sur des clients ... c’est alors que vous vous rendez compte de la gravité de la situation.
Aurélie fait partie d’une équipe qui gère les rapatriements, les frais médicaux, se met en contact avec d’autres bureaux à l’étranger, traite des cas sensibles, etc. En ce qui concerne le Népal, parmi les 43 cas concernant 67 clients du monde entier, elle se souvient de la femme coincée sous les décombres à Katmandou (vidéo ci-dessus), un cas très sensible en raison des blessures subies. En plus de son équipe, de nombreuses autres personnes et organisations ont participé à l’effort : Nous étions en contact avec le consulat de France, la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères…
Directeur Médical d’AXA Assistance France, le docteur Dominique Taoko souligne qu’il doit également travailler en étroite collaboration avec les gouvernements sur des incidents internationaux tels celui du Népal. Le ministère français des Affaires étrangères, les gouvernements étrangers nous aident beaucoup... et nous travaillons avec des prestataires et des conseillers en sécurité sur toute la planète pour mieux évaluer les risques et mieux répondre aux situations d’urgence. La coordination avec les experts et les autorités locale est clé s’assurer que nous prenons les meilleures décisions pour nos clients.
Shaun Boulter en connaît un rayon en matière de conseil en sécurité, son principal métier avant de rejoindre AXA. Pour lui, la gestion de la crise du Népal évoque des moments particulièrement difficiles :
Shaun Boulter
Responsable des opérations et services de sécurité chez AXA Partners
Le moment le plus fort a sans doute été l’appel nous informant que nous avions des clients partis en trek... Au Népal, les déplacements sont difficiles et les infrastructures ne sont pas toujours en bon état, même en temps normal. Alors, après le tremblement de terre, il n’y avait à vrai dire plus grand chose, surtout en dehors de Katmandou. Notre associé sur place avait des hélicoptères, mais ils avaient tous été réquisitionnés par l’armée et ils s’occupaient en priorité des zones les plus touchées… ce qui a retardé le moment où nous avons pu commencer les recherches de nos clients…
Heureusement, certaines communications fonctionnaient encore et l’équipe sur place a pu se mettre en contact avec d’autres bureaux partenaires, des villages et des guides, pour savoir s’ils savaient où se trouvait le groupe que nous recherchions. Comme le Népal utilise toujours des lignes analogues, il suffit d’une ligne coupée pour que toute une région se retrouve isolée… heureusement, nous avons fini par les retrouver.
Tous les cas ayant été résolus avec succès en une semaine, nous avons porté notre attention sur les effets à long terme de la crise. Parallèlement, CARE, organisation non-gouvernementale d’aide internationale et partenaire d’AXA, avait immédiatement mis en œuvre son action d’aide humanitaire au Népal.
L’impact a été très vaste, affectant environ un tiers de la population népalaise. Les ponts, routes, maisons, écoles, dispensaires, mais aussi les infrastructures pour l’alimentation en eau, n’ont pas résisté à un tremblement de terre de cette ampleur.
Des échafaudages en bambou soutiennent une pagode vénérable qui domine la place Durbar. Les enfants courent entre les nombreux touristes, revenus après le séisme. À quelques kilomètres, plusieurs complexes d’appartements sont construits selon les nouvelles normes qui sont strictement appliquées. Ainsi, même si une catastrophe survenait, les Népalais seraient mieux préparés que jamais, grâce au travail d’organismes humanitaires comme CARE, d'assureurs comme AXA et d’autres organisations et entreprises qui font chaque jour tout leur possible pour améliorer les conditions de vie dans la région.
Ainsi, ces deux dernières années, CARE a aidé près de 200 000 personnes avec le soutien d’AXA, en distribuant nourriture, eau propre, produits d’hygiène et matériaux de construction d’abris temporaires, en coordination avec le gouvernement népalais et ses partenaires pour aider à construire des maisons plus sûres, relancer l’économie, reconstruire l’infrastructure et améliorer la sécurité alimentaire.
AXA est partenaire de CARE depuis 2011, apportant fonds et soutiens techniques dans le monde entier.
Ces efforts honorent le travail de Shaun, Aurélie, Dominique et de bien d’autres qui se tiennent prêts, 24 heures sur 24, à relever tout nouveau défi, en aidant les clients et les communautés du monde entier à faire face à toute crise potentielle.
Plus de 8 500 experts d’AXA Assistance et un solide réseau de partenaires dans le monde entier sont dévoués à leur mission : assurer la protection de chacun, partout, tout le temps, pour donner à chacun les moyens de vivre une vie meilleure.
Ces derniers mois, plusieurs catastrophes naturelles ont affecté de nombreuses personnes autour du monde (Mexique, Etats-Unis, Petites Antilles, Inde, Népal, Bangladesh). Selon la nature et l'impact de la catastrophe, les équipes AXA Assistance ont activé une cellule de crise pour coordonner et superviser les opérations et les équipes médicales, mis en place des numéros d'urgence et envoyé d'équipes médicales et opérationnelles sur le terrain pour fournir une aide immédiate. Le Groupe a débloqué des fonds sous forme de dons directs à ses principaux partenaires humanitaires, comme la Croix-Rouge, UNICEF et CARE. Des collaborateurs AXA ont également participé à l'effort pour soutenir les populations touchées. Cliquez ici pour en savoir plus.
Notre objectif est de diriger tous nos efforts et notre bonne volonté là où l’on en a le plus besoin, non seulement au moment de la catastrophe, mais aussi pour participer à la reconstruction des infrastructures et pour aider les populations à retrouver une vie normale. Il est aussi capital de pour promouvoir la résilience pour être mieux préparés aux catastrophes à venir, en soutenant activement la recherche et les programmes de prévention.