L’aventure fantastique d’AXA est née de la volonté d’une poignée de personnes, avec en tête Claude Bébéar, dont le rêve était de transformer une petite mutuelle normande en un leader mondial de l’assurance.
Découvrir l'histoire d'AXAAux origines d’AXA, une petite mutuelle de Normandie : L’Ancienne Mutuelle de Rouen, créée début du XIXe et spécialisée dans l’assurance dommage.
Dans l’immédiat après-guerre, le secteur de l’assurance est mal en point. La création de la sécurité sociale en 1945 prive les mutuelles d’une part importante de leur portefeuille en prenant en charge la couverture maladie et les accidents du travail des salariés. Pourtant, grâce à la gestion prudente de son dirigeant, André Sahut d’Izarn, l’Ancienne Mutuelle s’en sort plutôt bien. Elle rallie même à elle plusieurs petites mutuelles régionales.
C’est dans ce contexte qu’entre, dans l’entreprise, « un peu par hasard », le jeune Claude Bébéar en 1958. Sahut d’Izarn, cherchant un futur successeur, en fait son protégé et le forme aux spécificités du métier.
Claude Bébéar prendra finalement les rênes de l’entreprise en 1975. Il a 40 ans, une vision moderne de l’assurance et déjà la certitude que pour durer, il faut nécessairement devenir international et anticiper les changements de la société…
1978
22 000 m2 de bureaux ultra-modernes pour un coût de construction avoisinant les 10% des actifs de l’entreprise ! Un projet fou mais l’enjeu est de taille : Le nouveau siège de l’Ancienne Mutuelle à Belbeuf doit permettre de rompre avec l’image de « petite mutuelle provinciale » et faire rêver les collaborateurs.
En 2018, après 43 ans de présence sur ce site historique, AXA déménage pour s’établir à Isneauville, à quelques kms, dans des locaux… ultra-modernes !
En France, après 25 ans dans l’opposition, la gauche revient au pouvoir en 1981. Avec elle, le spectre des grands programmes de nationalisation visant les compagnies d’assurance privées.
Le Groupe Drouot, fleuron de l’assurance française, craint de faire partie de la liste des prochains « nationalisables » et discute opportunités de rapprochement avec Claude Bébéar. En 1982, après plusieurs épisodes rocambolesques, AXA - encore connue sous le nom de « Mutuelles Unies » - rachète Drouot. Suivront coup sur coup deux acquisitions ; le Groupe Présence (1986) et la Compagnie du Midi (1989) qui propulseront AXA en deuxième position des assureurs français, derrière l’UAP.
En 1986, le ménage à trois (Drouot, Mutuelles Unies, Présence) tourne néanmoins rapidement à la cacophonie, chaque composante du groupe cherchant à s’imposer. Afin de mettre tout le monde d’accord sur la stratégie, Claude Bébéar et son chef de cabinet Françoise Colloc’h embarquent tous les dirigeants au Ténéré. De cette expérience collective naîtra une forte cohésion de groupe et une adhésion à un seul nom : AXA.
Le début des années 90 est marqué par trois événements majeurs : la chute du mur de Berlin, la guerre du golfe et une récession économique sévère. Cette période tendue offre aussi des opportunités à qui sait les saisir.
AXA rachète ainsi l’américain Equitable. Avec cette acquisition, AXA entre dans la cour des groupes internationaux avec qui il faut désormais compter.
Le deuxième temps fort de cette décennie intervient 5 ans après. A la surprise générale, AXA « absorbe » l’UAP, qui fait deux fois sa taille. Le mariage donne naissance au numéro 1 de l’assurance français et au numéro 2 mondial.
AXA enchaîne les acquisitions avec le rachat de la compagnie japonaise Nippon Dantai et celui de Guardian Royal Exchange qui lui permet d’accroître sa présence dans 15 pays et de se lancer sur le segment de la santé via sa filiale PPP Healthcare. Dès lors, le Groupe ne cessera d’investir dans la santé puis, plus tard, dans la recherche afin d’agir pour le progrès collectif en protégeant ce qu’il y a de plus essentiel pour les individus : leur santé.
En 1999, huit ans après sa création, Direct Assurance ouvre son site internet. La digitalisation du Groupe est déjà en marche.
A l’aube de l’an 2000, AXA est devenu un leader mondial. Plus que jamais, son succès repose sur une culture commune.
« A cette condition seulement pourra se développer une aventure économique commune »
Claude Bébéar
L’année 2001 est marquée par l’explosion de la bulle Internet et les tragiques attentats terroristes du 11 septembre. Une perfect storm…
Dès le début de son mandat, Henri de Castries choisit de céder la banque d’affaires américaine Donaldson, Lufkin & Jenrette (DLJ) et de s'attacher à l’excellence opérationnelle des métiers cœur du Groupe (assurance et gestion d'actifs).
Le Groupe s’organise alors pour résister au séisme : plan de réduction des dépenses, redressement des résultats techniques, et renforcement du contrôle des risques grâce à la création de Group Risk Management avec pour objectif d'analyser plus finement l’exposition et l’appétit du Groupe aux risques et de se préparer aux nouvelles réglementations à venir (Solvabilité 2).
En 2006, le contexte économique est de nouveau favorable. AXA renoue avec une croissance profitable, rachète le Suisse Winterthur et commence à investir dans les marchés émergents.
Quand pointe la crise financière des subprimes à l’été 2007, AXA a tiré les leçons de 2001. Grâce à l’efficacité de son système interne de contrôle des risques (GRM), le Groupe souffre mais résiste, sans aide publique.
Dans cet environnement volatile, AXA reste convaincu de l’importance de ses engagements à long terme vis-à-vis de ses clients et de la société en général. Fidèle à cet esprit, AXA lance le Fonds AXA pour la Recherche pour améliorer la compréhension et la prévention des risques majeurs dans le monde. Le Fonds AXA pour la Recherche vient renforcer les nombreuses initiatives de l’ensemble du Groupe, engagé à agir sur ce qui compte pour les communautés. Né de la conviction que la science joue un rôle clé dans la réponse aux défis majeurs de l’époque, AXA s'engage ainsi à contribuer au progrès collectif en soutenant des projets de recherche dans les domaines de la santé, de l'environnement, des nouvelles technologies et de la socio-économie.
Tremblements de terre au Japon et en Nouvelle-Zélande, printemps arabe, crise de la zone euro… Les secousses sont nombreuses en ce début des années 2010.
Face à un monde qui change en permanence, AXA comprend qu’il faut s’adapter. Le Groupe lance Ambition AXA, son nouveau plan de stratégie et de « transformation ».
La priorité n’est alors plus d’être partout géographiquement mais d’être là où l’entreprise a une valeur ajoutée, au plus près des besoins de ses clients.
C’est sur ces segments notamment qu’AXA va pouvoir innover et proposer de nouveaux services à ses clients. Une direction de l’innovation est d’ailleurs créée pour soutenir la nouvelle vision Payer to Partner du Groupe.
En 2018, avec l’acquisition du Groupe XL, spécialiste de l'assurance dommages des entreprises et l’introduction en bourse de la filiale américaine d’assurance vie et de gestion d’actifs AXA Equitable Holdings, c’est le profil tout entier du Groupe qui est en train de se transformer.
En 2019, AXA poursuit sa croissance sur ses segments prioritaires et renforce ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le Groupe lance une nouvelle stratégie climat comprenant un large éventail d’engagements, notamment des mesures assurant l’alignement sur l’Accord de Paris, un renforcement de la politique charbon et la mise en place d’une obligation de transition visant à faciliter la décarbonation.
Moins de risque financier, plus de risque assurantiel – à l’aube d’un nouvel âge d’or de l’assurance, c’est une nouvelle aventure qui commence pour AXA dans un environnement plus volatil que jamais, avec des risques climatiques et sanitaires sans précédent sur lesquels AXA entend bien agir pour protéger ce que compte le plus pour ses clients.
À suivre…